L’intelligence, même artificielle , cette étrange maladie dont on a fait la gloire, n’a jamais permis à personne d’être heureux longtemps. Au contraire, elle isole, rend incompréhensible, voire suspect. Tandis que la connerie, elle, triomphe partout sur la planète et rassemble joyeusement les foules. Pourquoi résister encore ? A l’instar des meilleures citations sur la connerie – lesquelles nous reprenons sans vergogne dans cet article – , plongeons ensemble dans la grande aventure de la connerie assumée ! Après tout, au travers de son blog, Foutu pour Foutu ose tout , et les cons, on le sait, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît…
La politique : Les cons en tête d’affiche
En politique, soyons francs, c’est nettement plus facile de mobiliser les cons que les gens intelligents, ça demande moins d’efforts. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans la société, ils sont bien plus nombreux que les gens cultivés et ils ont le même droit de vote, ne réfléchissent pas trop et applaudissent fort, même quand ce n’est pas drôle… Certaines personnalités vont jusqu’à nous faire réfléchir que la facilité et la connerie serait de droite et dans le conservatisme, alors que la compréhension du monde serait plutôt à gauche…
Faire campagne pour un candidat intelligent nécessite explications et nuances. Avec un con, c’est plus facile, on économise son temps et son énergie : « Je ne comprends rien à ceux qui réfléchissent sur le monde. Lui, je ne le comprends pas non plus mais il a l’air sympa et franc, qu’est-ce qu’on se marre bien, votons pour lui ! ». Aujourd’hui, pour être chef de meute, vaut mieux être un gros con… Car un homme seul c’est mignon, tandis qu’un groupe de loups, c’est une horde. Un groupe de vaches, c’est un troupeau. Et un groupe d’hommes, c’est souvent une bande de cons…
Et puis, comme on dit : « Les cons gagnent toujours, ils sont trop. » Foutu pour Foutu pourrait même faire campagne pour les cons, pourquoi pas après tout ?
La complicité naturelle avec les cons
Un mec intelligent peut sembler pro dans son domaine, mais on peine souvent à saisir ses raisonnements alambiqués. On en sort frustré et vexé. En revanche, avec un bon gros con, l’accord est instantané. Pas besoin d’argumenter, il suffit d’acquiescer et de rire fort. Rien n’est plus voluptueux pour un pas con que d’être pris pour un con par un con. La connerie, c’est l’assurance d’une complicité immédiate et durable. Foutu pour Foutu, autant choisir la simplicité.
L’intelligence des autres, cette imposture
Curieusement, lorsqu’on qualifie quelqu’un d’intelligent, on se retrouve souvent à jouer le rôle du con face à lui. Étrange paradoxe ! Mais lorsqu’un con fait une erreur, elle paraît tout à fait logique, facile à assumer : « Ah mais que je suis con ! » s’exclame-t-il joyeusement. Encore faut-il qu’il ne soit pas trop con pour avoir cet éclair de lucidité parce que souvent la connerie n’existe pas, même le con se croit intelligent… Ou bien est-ce une exclamation destinée à contrer la même remarque qui serait faite par l’assistance?
Tandis qu’une erreur commise par une personne intelligente plonge l’assistance dans la stupeur : « Je ne comprends pas, pourtant tu es intelligent ! ». C’est comme disait Audiard : « Avoir l’air con peut être utile mais l’être vraiment serait plus facile. » L’intelligence est un piège cruel dont les cons sont heureusement préservés. Foutu pour Foutu, assumons nos erreurs sans complexe, soyons tous cons !
La connerie, une spécialité entièrement masculine
Soyons clairs : la connerie est entièrement masculine. La connerie féminine ? Ça n’existe pas vraiment. Du moins, pas en dehors du monde politique… Une femme, même lorsqu’elle fait une bêtise, conserve toujours cette part mystérieuse d’intelligence, de beauté ou de subtilité que l’homme con ne parvient jamais à atteindre. Une femme n’est jamais vraiment conne, ou alors c’est éphémère par rapport à une situation donnée, sans grands fondements. C’est peut-être alors une connasse, version atténuée de la connerie. De toute façon, il n’y a qu’un con pour penser qu’une femme est conne…
Foutu pour Foutu, acceptons cette réalité vérifiée par l’expérience : être con, c’est avant tout une affaire d’hommes.
Si une femme exprime néanmoins sa connerie, on dira que c’est sa part de masculinité qui s’exprime sans qu’on la prenne vraiment au sérieux… Et derrière une femme prétendue conne, il y a souvent un homme qui se cache, du genre « Elle est conne parce qu’elle est mariée à un con! ». C’est rarement le contraire… Enfin… de manière définitive…
La technologie, meilleure amie de la connerie
Notre époque est bénie des dieux pour tous les cons en herbe. Écrans, réseaux sociaux, surconsommation, intelligence artificielle : tout a été soigneusement pensé pour simplifier et amplifier notre connerie naturelle. Aujourd’hui, on pourrait dire que les livres sont juste bons pour allumer un feu… à la condition qu’ils soit édités à grand tirage…
Tous ces nouveaux outils pourraient-ils stimuler l’intelligence ? Peut-être, mais c’est tellement plus simple de s’en servir pour faire le con ! L’échec, c’est la réussite du con… Pourquoi se fatiguer à devenir intelligent quand on peut glisser tranquillement vers la facilité et le confort douillet de la bêtise ? Foutu pour Foutu, choisissons la facilité !
L’avenir sera con ou ne sera pas
Chez Foutu pour Foutu, nous croyons fermement que l’avenir appartient aux cons. Alors, libérons-nous enfin du poids de l’intelligence, de la réflexion et de la nuance. Comme disait Einstein : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
Comme disait un grand-père, tous les ans il y a de plus en plus de cons, mais en 2025, on a l’impression que les cons de l’année prochaine sont déjà là… Alors faisons avec et adoptons joyeusement la connerie du monde et marchons ensemble, heureux et décomplexés, vers un monde définitivement foutu, mais tellement plus facile à comprendre une fois toute cette connerie environnante digérée… Alors, Foutu pour Foutu, soyons tous cons !
Chez Foutu pour Foutu, nous sommes fiers de notre exploit : avoir réussi à écrire 61 fois le mot « con » dans cet article, sans jamais tomber dans la vulgarité. Comme quoi, la connerie est un art à part entière, surtout quand on la pratique avec autant d’humour et d’intelligence que nous !