Chez foutu pour foutu , nous finissons souvent nos réunions par un petit verre pendant le pot de l’amitié… Pourquoi? Parce que depuis des millénaires, le vin est plus qu’une simple boisson : en plus d’être une boisson conviviale, il est un acteur incontournable de l’histoire humaine, une source d’inspiration et, parfois, un outil de transcendance. Au fil du temps, il a accompagné les grandes œuvres comme la notre, nourri la créativité des artistes que nous sommes, et occupé une place centrale dans les rituels sacrés que nous pratiquons. La relation entre le vin et la création est donc bien plus profonde qu’il n’y paraît. Et si un verre n’était pas seulement un plaisir, mais une nécessité ? Si, derrière chaque coup de génie ou chaque chef-d’œuvre artistique , il y avait quelques gorgées bien placées ? Oui, vin et création, ça fait sens !
Car soyons honnêtes : entre un esprit rationnel et une âme légèrement éthylique, lequel est le plus apte à réinventer le monde ? Le premier est sage, raisonnable, ennuyé. Le second voit l’impossible comme une simple formalité. Peut-être que, sans un verre ou deux, l’humanité serait restée coincée à l’âge de pierre, trop sobre pour oser le moindre coup de folie, ou trop timide pour monter au front… Foutu pour Foutu, serait-ce la solution à tous nos problèmes?
Le vin et la création, muse des artistes et des penseurs
Vincent van Gogh, Henri de Toulouse-Lautrec, Ernest Hemingway… La liste des artistes et écrivains qui ont trouvé dans le vin une source d’inspiration est longue. Ce nectar divin bien de chez nous, à la fois complexe et enivrant, semble avoir un pouvoir unique : celui de libérer les esprits et de transcender les barrières mentales. Sans prétendre que chaque chef-d’œuvre est né d’un verre de vin, force est de constater qu’il a souvent joué le rôle de catalyseur pour les idées audacieuses et les créations hors normes.
Même le cinéma a exploré cette thématique, notamment dans le film Drunk nous pouvons apprécier sans se ridiculiser sa richesse gustative , symbolise bien plus qu’une simple boisson. Il incarne l’audace, la liberté, et la volonté de repousser les limites du possible.
Dans les rituels religieux, on peut même remarquer que le vin transcende sa nature terrestre pour devenir un symbole de création divine – pas question de pétard ici – , liant les hommes aux dieux via leurs pensées à travers la transsubstantiation . Il paraît même que c’est au vatican qu’on consomme le plus de vin. Mais attention, le fruit de l’Arbre de vie peut devenir celui de l’arbre interdit .
Imaginez un instant un monde où le vin n’existerait pas. Ce n’est pas seulement la fin des banquets d’Astérix et des toasts joyeux , mais aussi celle d’une grande partie des idées qui ont façonné l’humanité. Le vin, par sa capacité à relâcher les tensions, à inspirer des rêves ou à rassembler les esprits, a permis à des générations de penseurs, d’artistes et de visionnaires de transcender leur quotidien. Le vin et la création peuvent être intiment liés.
Néanmoins, avouons-le, le vin n’a pas été le moteur des grandes découvertes scientifiques… Newton ne s’écriait pas « Eurêka ! » une bouteille à la main, et Marie Curie ne trinquait pas en manipulant du radium. Les avancées scientifiques demandent rigueur et sobriété, des qualités que le vin, bien qu’inspirant, n’encourage guère. Foutu pour foutu, laissons les découvertes sérieuses aux esprits sobres ! 🍷 (attention avant de cliquer, ce lien peut donner mal à la tête)
« À ta santé » : un cri de ralliement dans un monde en déclin
Dans un monde où tout semble s’effondrer — les glaciers fondent, les conflits grondent, et même les hébergements internet coûtent une fortune — que reste-t-il à l’humanité pour garder un semblant de dignité ? Un toast. Un simple toast. « À ta santé ! » Voilà la phrase qui transcende le chaos, qui s’impose comme un acte de survie collectif. Et qui balaye tout ce qui s’est passé précédemment dans la journée…
Prononcer alors « À ta santé » pourrait signifier « Foutu pour foutu, buvons quand même un petit verre ! » Sous entendu avec modération bien sûr ! C’est une manière absurde mais brillante de recréer du lien et de se retrouver, de rappeler que l’humanité peut encore trinquer même au bord de l’abîme…
En fait, trinquer à la santé, cela pourrait être dans certains cas une rébellion intime contre l’atmosphère ambiant. Ce serait penser en silence : « Foutu pour foutu, levons ce verre et passons un peu de bon temps ! » Par cette affirmation, ce toast devient alors un symbole de résilience. On peut alors se regarder dans les yeux et dire : « Foutu pour foutu, rigolons un bon coup ! »
Le tchin ultime : trinquer en croisant son verre
Quand tout s’effondre, que nous reste-t-il ? Le vin à l’abri au fond de notre cave… Le monde peut bien s’écrouler autour de nous, mais tant que nos vignerons s’activeront, tant qu’il restera un verre à lever, une blague à partager, ou une bouteille à déboucher, nous pourrons prétendre que l’humanité n’est pas encore totalement perdue…
A ce propos, savez-vous que trinquer est enfermé dans des codes ancestraux? Ne pas croiser les verres, ne pas poser son verre avant d’avoir bu, attendre sagement le toast pour porter le liquide à ses lèvres. Ces règles, vestiges poussiéreux de banquets médiévaux ou de pactes scellés autour de tables de bois massif, avaient un sens à une époque où la méfiance régnait en maître .
Transgresser ces coutumes, c’est un acte joyeusement anarchique. Croiser les verres volontairement, poser son verre avant d’avoir bu, c’est s’approprier ce rituel, le détourner pour en faire une moquerie pleine d’humour de notre condition actuelle. Foutu pour foutu, autant croiser son verre, non ? Essayez entre amis, vous allez voir, vous aurez droit à une joyeuse poilade collective !
Et que dire de la règle de se regarder dans les yeux en trinquant ? Foutu pour Foutu, admirez votre verre, regardez vos pieds, fermez les yeux pour apprécier l’instant et savourez les rodomontades !
Tchin ! À ta santé !
